lundi 10 janvier 2011

Pourquoi présentons nous notre candidature ?

C'est dans un contexte particulier que nous nous présentons.

Nous sommes à la fois dans une situation de détresse pour la plupart des gens, de développement de la précarité et d'incertitudes quant à l'avenir. De plus, nous vivons une période de fort bouleversement des consciences et il est nécessaire d'agir pour dépasser un capitalisme qui a fait son temps.

Le Mouvement des retraites en est une démonstration.

Sacrifier nos retraites aux intérêts du capital ? Pas question !
Malgré le matraquage politique relayé médiatiquement pour inciter les gens à rester au boulot ou à la maison, nous avons pu observer une véritable mobilisation populaire.

Les citoyen-ne-s et les forces politiques que nous représentons sont de ceux-là.

Notre candidature se veut représentative du mécontentement et des aspirations au changement. Le collectif de citoyens et militants qui porte cette campagne est guidé par des convictions fortes : la lutte contre les inégalités et les injustices, l'écologie, le respect des droits de l'Homme en France comme dans le reste du monde, la démocratie...

Notre candidature se veut garante de la conduite d'une politique de gauche bien à gauche, une gauche combative et audacieuse.

Il ne s'agit pas, pour nous, de faire du Conseil général, un simple bouclier social, terme employé à maintes reprises, mais de constituer une force qui combatte les politiques libérales menées par le gouvernement et l'Union Européenne.
L'État doit 2 milliard d'euros au Conseil général pour l'ensemble des compétences qui lui ont été confié depuis 2004, dans le cadre des politiques de décentralisation.

Ces moyens sont indispensables pour mener les politiques dont la population a besoin. S'il le faut nous mènerons l'État devant les tribunaux afin d'obtenir gain de cause. Ce que l'actuel Président du Conseil général, Bernard DEROSIER, refuse de faire, en posant son véto.

Dans ce contexte, nous refusons l'augmentation des impôts locaux, contrairement aux élus socialistes.

Nous voulons garantir la gratuité des transports scolaires qui, comme vous le savez, est mise à mal à la fois par les élus du Conseil général et par la Communauté urbaine de Lille.

Notre conception de l'écologie sociale nous engage à favoriser les pratiques durables sans faire payer toujours plus la population au nom de l'environnement. Surtout, nous refusons d'encourager le profit d'entreprises privatisées dans ce domaine, alors que des services publics ou des réseaux d'économie sociale et solidaire peuvent y répondre, avec à la fois plus d'emplois et plus de sincérité dans leur engagement écologiste.

Tout cela illustre le combat indispensable à mener pour pouvoir effectivement mettre en place une politique de transformation sociale.
Pour conclure, nous sommes prêts à mener la lutte pour garantir que le Conseil général puisse mener une politique en faveur des habitant-e-s, qu'il s'agisse de la santé, du handicap ou du logement.

Notre candidature s'appuie sur la mobilisation populaire et donc sur votre participation. Elle marque un carton rouge aux politiques actuellement menées.

C'est unis dans notre diversité que nous dépasserons le système !


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